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[ Communiqué du Front National ] C’est l’État qui doit devenir majoritaire dans les Chantiers de Saint-Nazaire, pas Fincantieri

5 janvier 2017

Le groupe italien Fincantieri a en définitive été le seul à déposer une offre de reprise pour les chantiers navals de Saint-Nazaire, jusqu’alors détenus par STX. S’il faut savoir se satisfaire de la mise à l’écart de son concurrent chinois Genting, dont les pratiques industrielles faisaient craindre un avenir sombre pour les chantiers navals nazairiens, restons toutefois vigilants. D’ailleurs, pour la France, cette solution n’est, au fond, pas une bonne nouvelle.

Depuis trois ans, les patriotes bataillent pour que soit mise en place une nationalisation partielle et temporaire des chantiers navals de Saint-Nazaire, par laquelle l’État, via la Caisse des Dépôts et Consignations, ferait l’acquisition d’au moins 51 % des parts de la société, contre 33 % aujourd’hui. Cela aurait dû être la solution privilégiée. Mais nous déplorons que l’État n’a même pas pris la peine de déposer une offre de reprise, malgré l’alerte donnée par le Front National, l’opinion nazairienne, et une majorité de syndicats.

Par ailleurs, que l’on ne se méprenne pas sur le bénéfice que constituerait le rachat d’un de nos chantiers navals par un groupe italien au projet flou. Ce « deal » entre Européens ne doit flouer personne. Cette revente des Chantiers de Saint-Nazaire affecte directement notre souveraineté industrielle, faisant craindre des transferts de technologie et une concurrence accrue vis-à-vis de notre propre production navale. Ainsi, à Saint-Nazaire, Fincantieri risque de concurrencer DCNS sur le terrain de la construction militaire. Quand notre souveraineté est en jeu, la France n’a pas d’autre allié qu’elle-même.

Face à ces perspectives inquiétantes, le Front national réaffirme que c’est l’État, via son bras armé la CDC, qui doit reprendre la majorité des parts dans les chantiers navals de Saint-Nazaire, et non le groupe Fincantieri.

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[ TRIBUNE LIBRE DU COLLECTIF AUDACE ] Flagrant délit de plagiat pour Christian Estrosi.

15 décembre 2016

Le 14 décembre 2016

“Sans vergogne : Effronté, sans scrupule, immoral, impudique, indélicat”

Sans vergogne, M. Estrosi l’a été lors de sa séance du 3 novembre dernier ! En tant que président de l’assemblée délibérante du Conseil régional PACA, il a réclamé, à l’échelle régionale, ce qu’il a toujours critiqué dans le programme du Front National à l’échelle nationale.

Pillant sans complexe dans les idées de Marine Le Pen, M. Estrosi a proposé un Small Business Act, dispositif destiné à privilégier l’accès des TPE/PME locales aux marchés publics de la région PACA. Pas gêné, M. Estrosi ! On le savait : éphémère et contestable ministre de l’Outre-mer, il préférait louer un jet privé aux frais du contribuable à 138 000 euros plutôt que d’emprunter un avion de ligne. En tant qu’encore plus éphémère et contestable ministre de l’Industrie, il n’a pas non plus brillé par sa volonté de défendre la production nationale.

Lui et ses petits copains ont toujours contribué à favoriser les grands groupes avec notamment la stratégie dite « de performance » consistant à rationaliser au maximum les achats engagés par l’Etat et les collectivités territoriales. Cette stratégie, de fait, écarte les fournisseurs trop petits, et va donc à l’encontre de l’esprit d’un Small Business Act.

Rappelons également que les règles qui régissent la commande publique ne sont ni plus ni moins que la transposition de directives européennes. Et ces directives n’ont jamais été remises en cause : ni par M. Estrosi, ni par son parti les Républicains, ni par aucun allié de ce parti. On brandit le drapeau en France pour séduire l’électorat de la vraie droite, mais on courbe l’échine à Bruxelles… Eternelle schizophrénie de cette clique qui craint davantage la Commission que le peuple.

Cet effet d’annonce a un avantage : il est l’aveu par Christian Estrosi que le programme économique du Front National est cohérent. Après l’avoir dénoncé pendant sa campagne calomnieuse, il cherche à l’appliquer frauduleusement aujourd’hui.

En effet, il prône la préférence régionale et érige la commande publique comme véritable levier de croissance et d’emploi pour nos TPE/PME et fixe à 70 % (contre 50% actuellement) la part des achats attribués à des entreprises ayant leur siège sur le territoire régional.

Touché par la grâce, Christian Estrosi découvre que la commande publique représente en France près de 200 milliards d’euros, soit 10 % de la production de richesse nationale, alors que les TPE/PME ne représentent que 30% de l’achat public en valeur.

Ce Small Business Act n’est qu’un effet d’annonce. Christian Estrosi va-t-il aller jusqu’au bout de son raisonnement alors même que les élus « Républicains » n’ont jamais défendu le patriotisme économique ? Quelles vont être les prochaines annonces politiciennes du Président de la Région PACA ? Quel autre point de notre programme va-t-il chercher à s’arroger ? La suite dans le prochain épisode…

Ludovic DEFACHELLE

responsable Audace Var

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[Communiqué de presse] François de Voyer, nouveau président du Collectif AUDACE

9 novembre 2016

Paris, le 8 novembre 2016

Le bureau exécutif du collectif AUDACE s’est réuni ce jour pour nommer François de Voyer à sa présidence. Il remplace Pierre Grandjean, qui reste membre du bureau national, et qui a décidé de se consacrer davantage aux deux entreprises qu’il a récemment fondées.

«Pierre Grandjean a donné l’élan qui a permis à notre Collectif de devenir un cercle de réflexion dynamique, voué à alimenter le programme économique présidentiel de Marine Le Pen

Ainsi qu’un espace de rencontres et de convivialité», déclare François de Voyer. «A la tête d’AUDACE, je poursuivrai cette mission, en multipliant notamment les rencontres de terrains avec les entrepreneurs. Leurs témoignages et leurs propositions sont une source inépuisable pour adapter au mieux notre économie à leurs défis quotidiens».

Si, pour François de Voyer, l’économie ne doit pas prendre le pas sur le politique, celle-­ci doit toutefois permettre de libérer les forces créatrices et entrepreneuriales, à travers l’allégement des charges et des démarches administratives. «La liberté d’entreprendre dans le cadre d’un État stratège, c’est tout ce que demandent aujourd’hui les jeunes actifs de France», conclut­‐il.

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Délais de règlement des Collectivités Locales et insuffisantes solutions bancaires proposées

13 juin 2016

Les Collectivités Locales sont de gros donneurs d’ordre pour nos entreprises sur secteur du BTP.

D’après une étude réalisée par la Direction Générale des Finances Publiques, nous constatons que le délai moyen de règlement d’une facture par les Régions est de 52.2 jours en 36.6 jours pour les départements (chiffres 2012). Mais le constat sur le terrain est que les délais sont régulièrement supérieurs à 2 ou 3 mois. Continue Reading

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[COMMUNIQUE DU COLLECTIF AUDACE] Armateurs Français: L’Etat doit mettre en place un cadre propice aux flottes sous pavillon tricolore.

7 avril 2016

Le 7 avril 2016

Le débat sénatorial autour de la proposition de loi pour l’économie bleue réinstaure notamment une distinction injuste entre navires de transport et navires de service, en faisant des premiers les seuls bénéficiaires de l’exonération de charges sociales patronales (également dénommée « netwage »).

Portée par trois députés (PS) dont Arnaud Leroy, pour qui « À l’heure où la France cherche des solutions pour tirer profit de sa géographie, de sa présence sur tous les océans, de ses compétences et de son envie d’entreprendre, il est opportun, voire impérieux, de réfléchir sérieusement au potentiel des secteurs qui composent l’économie maritime», la proposition de loi sur l’économie bleue se contente cependant de réfléchir plutôt que d’agir sérieusement. En témoigne la déconnection totale de la réalité des échéances au 1er janvier 2017 pour que soit opérationnelle la filière de déconstruction des bateaux en fin de vie. Noble cause, certes. Mais la levée d’une « éco-contribution » visant à financer cette mesure, supportée encore une fois par les entreprises du secteur ne sera pas, quant à elle, décalée dans le temps mais simplement plafonnée. Ponctionnons donc un peu plus les entreprises, pour le reste, on verra plus tard !

Parmi les enjeux de taille de l’économie maritime, on compte notamment le déploiement des navires sous pavillon français. Comme l’indique Eric Banel, délégué général d’Armateurs de France, “Pour la première fois, on reconnaît qu’il est important pour la sécurité stratégique du pays, de ses approvisionnements, communications, qu’on conserve une flotte sous pavillon français d’autant que 90% de ce que nous importons vient par la mer”.

Cependant, les discussions au Parlement ont instauré une distinction rappelée en préambule entre navires de transport et navires de service, au détriment de ces derniers. Les navires de service représentent pourtant l’avenir de l’économie maritime (pose de câbles, extractions en eaux profondes et navires sismiques, éolien en mer). Tout en vantant le potentiel de « croissance bleue », l’Etat fait cependant fi des filières portées par des TPE et PME industrielles innovantes hexagonales qui, en travaillant de concert avec les chantiers navals et les groupes maritimes, tirent l’économie et le rayonnement de la France vers le haut.

Malgré les atouts de la flotte française, aux premiers rangs desquels l’excellence dans les technologies écoresponsables, un tissu de chantiers navals exploitant un savoir-faire haut de gamme et la jeunesse des navires (7.3 ans pour les 298 navires immatriculés sous pavillon français au 1er janvier 2016), les navires battant pavillon français sont chaque année moins nombreux. 180 pour ceux de plus de 50 tonneaux en janvier 2015, contre 210 en juillet 2012.

Le Collectif Audace – jeunes actifs patriote alerte sur ce déclin des navires battant pavillon français, pour lesquels nous ne sommes classés qu’au 29eme rang mondial. Pour que la France conserve sa place de deuxième puissance maritime mondiale, Il est urgent que l’Etat mette en place un cadre incitatif pour que les compagnies maritimes développent le pavillon français et participent de la création d’emplois, à travers des mesures sociales, économiques et fiscales performantes et stables.

 

Pierre GRANDJEAN

Président du Collectif Audace

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