Constat :
Publics ou privés, leurs fonctions intègrent notamment :
- la possibilité d’un hébergement,
- un coaching personnalisé qui prend en compte les spécificités et les problématiques propres à la création d’entreprises privées ou bien issues du transfert des résultats de la recherche publique (intensité technologique, freins culturels…)
- des formations adaptées par des experts externes,
- la formation du futur dirigeant,
- une aide à la constitution du business plan,
- le financement de prestations extérieures telles que des études de faisabilité économique ou juridique,
- une aide à la constitution d’une équipe adaptée et complémentaire,
- l’opportunité d’intégrer une communauté d’entrepreneurs,
- un accès privilégié avec des investisseurs et des industriels,
- une aide à la levée de fonds
Propositions
1/ Dans son rôle d’accélérateur du développement économique, l’Etat doit pousser les différentes strates de l’enseignement à créer et développer des incubateurs, en incluant les sections BTS à visée professionnelle et des écoles d’ingénieurs. Un grand plan de financement des incubateurs doit être développé par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
2/ Le financement des incubateurs à caractère universitaire doit faire l’objet de financements par les entreprises dans le cadre du mécénat ou du sponsoring afin de créer de véritables partenariats publics/privés.
3/ A ce titre, BPI doit voir ses capacités d’investissement renforcées et ses critères de sélection conservés avec une orientation « innovation des projets et des entreprises ». Cette aide financière intervient en parallèle des autres apports par des incubateurs cités dans la description de la conclusion ci-dessus.
4/ Création d’un statut spécifique à destination de l’étudiant-entrepreneur qui lui permet de bénéficier de prestations de tutorat et des avantages réservés aux étudiants (prêt, tarifs de transport en commun, APL).