Le 3 Mai 2017
Nous arrivons au terme de cette campagne présidentielle, à la veille de l’issue finale, et les masques tombent un à un. La gauche est moribonde et parachève sa conversion progressive à l’ultra-libéralisme libertaire. Elle a, depuis bien longtemps, abandonné le peuple et l’idée même de Nation. Mais le phénomène le plus marquant, bien que prévisible, est le ralliement sans le moindre état d’âme de cette « droite républicaine » autoproclamée à la candidature d’Emmanuel Macron, représentant d’un courant idéologique post-national et multiculturaliste, dénué de toute exigence morale et intellectuelle. Animé par de seules considérations économiques et par la soumission implacable à l’Union Européenne, il est devenu, face à Marine, le point de ralliement de tous les fossoyeurs de la France.
Utilisant la peur comme seul argument électoral, cette collusion « Macroniste » n’a de cesse que d’effrayer les électeurs sur le prétendu risque de catastrophe économique en cas de victoire souverainiste et patriote. Mais de quel bilan s’enorgueillie t’elle pour parler ainsi ? Du déficit commercial de 48,1 Mrds €, de l’endettement de la France de 97,6% du PIB, du déficit budgétaire de 69,0 Mrds €, du taux de chômage de 10,2% de la population active, des 8 millions de pauvres que compte ce pays ? Peut-on encore faire pire ? Avec Emmanuel Macron, certainement.
Ce bilan catastrophique, que nous pouvons dresser sur pratiquement tous les sujets qui concernent la vie des français -immigration, délinquance, niveau scolaire, protection sociale – est évacué du débat public grâce à la complicité de médias « hors sol » qui ne parlent que d’une seule voix. D’ailleurs, parle-t-on encore de presse d’opposition dans ce pays ? Il est drôle, sinon pathétique, de voir tous ces journalistes de gauche devenus les meilleurs défenseurs du libre-échange et se soucier autant du niveau du CAC 40 en cas de sortie de la France de l’Union Européenne. Ils ne sont que les défenseurs de leur situation personnelle, n’étant absolument pas affectés des conséquences de la politique économique, sociale, migratoire et sécuritaire des gouvernements qui se succèdent.
Mais, il ne manquait plus à cette gauche politique et médiatique en fin de course qu’un dernier allié pour assurer son maintien malgré ses échecs, notamment celui de François Hollande. Elle l’a trouvé auprès de leurs prétendus adversaires. Voilà le coup de Jarnac, la trahison finale, le coup déloyal et pernicieux dont cette « droite centriste et libérale » a le secret. Sous couvert d’une prétendue morale républicaine, ce ralliement est la démonstration par les faits qu’ils partagent depuis des années les mêmes convictions. Cela fait plus de 20 ans que cette « UMPS orléaniste », ce parti de la débâcle, trompe ses électeurs et l’héritage gaulliste dont elle prétend être issue (quinquennat, retour dans l’Otan, renoncement à l’indépendance du pays) et préfère maintenir une gauche minoritaire dans les villes et les régions.
Cette trahison prévisible est finalement salutaire, les masques tombant, les choses sont maintenant claires. Nous n’avons plus besoin de la gauche, nous avons la « droite macroniste » !
Une seule candidate, Marine, parle au nom de la France et de son peuple. C’est pourquoi, sa candidature et la campagne qu’elle a menée, courageuse et droite, sont déjà une victoire avant l’heure !
Eric Ducellier
Responsable Cellule riposte